Cela faisait maintenant plusieurs heures que le groupe d'Ame était parti dans la joie et la bonne humeur ! Guidé par la seule conviction de remplir leur mission. Rien ne pourrait leur barrer la route. Le regard perçant et la truffe au vent, Ayame prit fièrement les devant en compagnie d'Oren. Benkei se rappelait qu'être devant pouvait être dangereux, il en gardait un très mauvais souvenir. L'avantage du Pays de l'Herbe, c'est qu'il y faisait bon vivre. Un beau soleil éclairait les plaines herbeuses qui s'étendaient sur plusieurs kilomètres. Cela dépaysait beaucoup les ninjas d'Ame qui avait l'habitude de voir de la pluie, du béton et de la boue. Surtout Benkei qui n'était pas beaucoup sorti du pays durant ses missions. Le soleil l'éblouissait un peu trop et il se protégeait de ce dernier avec sa main.

Après une longue marche, la groupe avait presque atteint l'autre côté de la frontière du Pays de l'Herbe. Le frontière entre Kusa et Konoha, ils allaient bientôt entrer dans le Pays du Feu. Mais Ayame leva la main et indiqua qu'il était temps de faire une pause. Les ninjas étaient partis durant l'après-midi et le soleil commençait à se coucher. La kunoichi fit quelques signes et un abri de cristal se forma à l'ombre de quelques rochers. Sous les ordres des deux femmes, Benkei déballa toutes les couvertures et aménagea l'abri seul, c'était sa "punition" pour avoir râler pendant toute la route. Les deux kunoichi en profitèrent pour monter sur les rochers et regarder le couché du soleil, pendant que Benkei s'embêtait à essayer de démarrer un feu.

Benkei : Saleté de pierre à la noix... Mais pourquoi j'ai pas appris à maîtriser le katon ?!! Faut toujours que ça retombe sur moi, toujours à moi de me cogner les tâches les plus chia... Grrr...

Chacun était à ses occupations. Que pouvait bien faire Kamikaze, était-il resté au côté de Benkei ? S'était-il entraîné ? Avait-il rejoint les deux jeunes femmes ? Ou peut-être faisait-il autre chose ?

Kaze contrairement a kinu senseï aimait ce changement mais seulement car un petit vent bien agréable soufflait.
Kaze s'était placé auprès de son senseï Benkeï mais il respecta son silence et marcha calmement tout en continuant de rechercher dans ses souvenirs les moindre détails.

Bien du temps était passé, mais kaze ne perdait pas de temps. Pendant tout le trajet il utilisait son chakra afin de le répartir dans n'importe quel endroit de son corps. Ainsi il poursuivait un mini entrainement.

Enfin il arrivèrent ou semblait il, il aller passer la nuit.
Kaze aida Benkeï à aménager l'abri sans que Kimiko senseï le remarque car il ne pouvait supporte de se reposer pendant qu'il voyait son maître travailler.
Puis il parti dans les arbres, d'ou il réaparut avec du bois mort en quantité.

-Benkei : Saleté de pierre à la noix... Mais pourquoi j'ai pas appris à maîtriser le katon ?!! Faut toujours que ça retombe sur moi, toujours à moi de me cogner les tâches les plus chia... Grrr...

-Kaze : Voila senseï... Avec ce bois ça marchera surement mieux.

Kaze se mit au côté de son maître et frotta des pierres à son tour.
Au bout de quelques minutes une petite flamme apparut et le bois prit feu.
Kaze parla donc :

-Kaze : (avec un large sourire) Voila !
Bon je me remet à mon entraînement si vous me le permettez.

Kaze s' addosa à un mur et ce mit à creer des boules de vent. Il n'avait pas besoin d'échauffement, pendant tout le trajet il se préparait.
Il continua donc directement ou il s'était arrété.
Finalement, Kaze vit qu'il faisait beaucoup trop de bruit pour une fin de soirée. Peut être ces maître voudraient dormir, il s'éloigna donc afin de ne pas faire trop de bruit.
Il continua ainsi plusieurs heures. Quand épuissé il créa une boula casi parfaite mais qui au lieu d'exploser finit par s'estomper. Kaze n'avait plus de chakra pour continuer à produire une telle technique.
Il revint donc dans le refuge. Il vit le feu éteint et resta devant un bout de temps en regardant le feu essayer de résister... Il s'asseya ensuite dans le rocher d'ou ses senseï avaient regardé le coucher du soleil afin de regarder la pleine lune...
Un flash vint à lui.

Il était dans les bras d'un homme qui courait. C'était un soir de pleine lune. Il sentait le coeur de l'homme battre très fort. Les yeux de cet homme étaient rouges et arboraient un symbole étrange. Cela ressemblait à un sharingan. Et l'homme qui avait tout ces sens en alerte pleurait...

Kaze revint à lui et sans comprendre pourquoi des larmes vinrent lui bloquer la vue...
Qui était cet homme? et quand cela se passait il? Pourquoi ne pouvait il pas arreter d'avoir des sorte de vision a tout bout de champ.
Il voulait certe connaître son passé mais tout d'un coup. Pas en partie...

Quelques minutes passèrent quand kaze sentit un un mouvement derrière lui.
Petit à petit kaze développait sa capacité à "sentir le vent".
Il savait qui était derrière lui car maintenant il était habituait au mouvements et au déplacements d'air que faisaient ses senseï.
Il s'agissait la d'un mouvement très fluide dans l'air, très calme et doux. On aurait pu ne pas la sentir tellement ce mouvement était en accord avec la nature. Il s'agissait bien évidement de Kimiko senseï.

-Kimiko : qu'as tu vu kaze ?

- Kaze : Hein? bah... je regarde la lune et les étoiles.

Ainsi kimiko savait que kaze rêvait de son passé...

- Kimiko : quand tu dort il t'arrive de t'agiter... Tu revois certaines bribes de ton passé n'est ce pas?

- Kaze : ... je ne sais pas... Je ne reconnais jamais qui sont les gens que je vois, ni les lieux ou je me trouve... (une larme perla) Il se peut que je viens de voir l'ermite dans mon rêve... mais cet homme avait le sharingan or mon père adoptif ne l'avait pas... Peut être était ce mon père.

Kimiko regardait kaze se tordre et se retorde dans ses pensée. Elle respecterait le choix du frère de kaze et ne dévoilerait pas le secret... mais alors comment l'aider...

-Kimiko : Kaze, je pense que tu devrais aller te coucher. Le sommeil porte conseil.

Kaze savait que c'était la bonne chose à faire et il parti en saluant son senseï.
20 minutes passèrent et on entendait déjà kaze ronfler. C'est alors que kimiko dit à voix haute.

-Kimiko : Benkeï, je sais que tu n'est pas d'accord, mais il ne faut pas qu'on le lui dise. Accepte la dernière volonté de la personne qui l'aimait le plus. Peut être avait il une raison de laisser son frère dans se doute.

Benkeï sorti du noire et fit comprendre à kimiko qu'il ne dirait rien.
La nuit passa et le soleil se leva.